Analyse de la biomécanique respiratoire (en position verticale, en position assis et debout) dans une image animée.
Note: Ce qu’on va prendre on compte de la mécanique respiratoire sur cette image animée où la respiration qu’on expliquée se fait d’une façon volontaire et forcée et serait comparable à une respiration involontaire, normale.
Le principe fondamental de la mécanique respiratoire qu’on expose ici, obéit aux mêmes règles que celui de l’appareil respiratoire anatomique et fondamental. Même si sur cette image de démonstration, on représente à une personne en état de repos et inspirant volontairement et d’une manière forcée, la mécanique fondamentale est la même à tout moment de notre vie quotidienne (en état de repos, en parlant ou en mouvement).
Le diaphragme doit toujours descendre pour qu’il ait un vide de pression et que l’air puisse rentrer dans les poumons. Le corps, le tronc et spécialement l’anneau lombaire abdominal se devront pas subir des tensions in-nécessaires. Le corps doit être souple. Alors durant le temps que dure l’inspiration, tout le tronc se détend dans les six directions (en bas, en derrière, devant, droite, gauche, en haut). Le diaphragme doit fonctionner de cette manière dans la mécanique respiratoire, Il se soulève et descend toujours, dans n’importe quelle circonstance, en activité ou en repos et quel que soit notre posture.


Image animée : l’Insertion du diaphragme
l’Insertion du diaphragme est une petite dépression dans la zone du sternum. De la 4ème vertèbre située à 4 cm en haut de la symphyse du sternum : Il correspond au point REN16 appelé dans la Médecine traditionnelle chinoise « Zhonting » (Palais Central).
Quand il existe une restriction du mouvement au niveau du diaphragme, des contractures y sont produites à ce point et quand il est débloqué le diaphragme descend sans problème. (restrictions, blocages).

Sur la face postérieure, l’insertion a lieu au niveau des vertèbres lombaires. Cette zone est appelée « les piliers du diaphragme » puisqu’ils conforment l « appui » du muscle diaphragmatique. Ces insertions sont réalisées au niveau des faces internes des vertèbres L1 à L4 et les vertèbres L1 a L3 à gauche.
En plus au niveau de ces deux zones d’insertion, le diaphragme s’insère aussi le long de l’extension sur les arcs costaux de la face interne du thorax.
L’arc respiratoire
Lors de la respiration (inspiration et expiration) le corps prend la forme d’un arc, c’est « l’arc respiratoire ». Durant l’inspiration, les pointes de l’arc (en haut et la zones lombaire-sacrum-coccyx) se dirigent en arrière. Durant l’expiration, la position est verticale, droite alors cette dernière est plus bénéfique pour le corps. Durant l’inspiration, le pelvis adopte un mouvement d’antéversion et durant l’expiration, le pelvis est en rétroversion.
Grâce à ces mouvements de l’arc respiratoire, la colonne vertébrale est libre de tensions, elle est très soulagée.
« L’arc inhalatoire” On observe cet arc quand le diaphragme descend largement en arrière ( aussi en avant) et cette forte entrée d’air vers la zone lombaire-sacrum-coccyx permet que le pelvis est bien placé en avant .
Quant a la pointe de l’arc crânien résulte d’une combinaison de forces produites les muscles inspiratoires du muscle dentelé postérieur-supérieur, ainsi que les muscles sterno-cléido-mastoïdiens, scalènes et pectoraux. Cela produit une élévation du sternum, en augmentant de cette façon la capacité pulmonaire.



La diagonale respiratoire
Déplacement du diaphragme :
L’image animée simule la respiration d’une personne en état de repos, mais réalisant une inspiration excessivement forcée, on observe un grand parcours du diaphragme (une descente bien prononcée) durant l’inspiration et l’expiration.
On appelle respiration complète, profonde quand l’expansion du tronc est faite à l’unisson. Pendant l’inspiration et l’expiration se relaxent en même temps.
Sur le shéma animé on observe comment le tronc s’étend dans les six directions (descendante, dorsale, verticale, ascendante et latérale) dès le commencement de l’inspiration jusqu’à la fin. La masse abdominale est compressée par la descente de diaphragme produisant un massage des viscères et favorisant le retour du sans veineux au cœur.
Les muscles du cou, sterno-cléido-mastoïdien et scalènes soulèvent les clavicules et le sternum permettant à la poitrine de s’étendre en élargissant, de cette manière, la capacité pulmonaire. Cette action est visible et se fait avant « l’arc respiratoire » puisque qu’il produit un mouvement de la tête et de la zone supérieure de la poitrine en arrière. De cette façon, les muscles inspiratoires (serrato (dentelé) postéro-supérieur en élèvent les 5 premières côtes et une forte inclinaison de l’arc respiratoire est observée de la tête vers l’arrière ce qui contribue à l’élargissement de la cage thoracique.


L’importance de prendre en compte les sinus Costa-diaphragmatiques et les lobes inférieurs des poumons
Comme on a exposé plus haut, 60% de la capacité totale pulmonaire correspond aux lobes inférieurs, ces derniers adoptent une position inférieur-postérieure de la cage thoracique. D’où l’importance de faire descendre bien l’hémi-diaphragme postérieur pour que l’espace costo-diaphragmatique forme un grand vide et les lobes inférieurs puissent descendre plus, pouvant obtenir une plus grande expansion.
L’entrée de l’air par le nez aux poumons
Grâce au vide créé dans les poumons par la pression grâce à la descente du diaphragme, la différence de pression avec l’extérieur (est plus grande pendant l’inspiration) permet que l’air qui pénètre dans la cavité pulmonaire. L’air, en entrant par le nez adopte une force de vecteurs. Il existe plusieurs raisons qui justifient l’entrée de l’air par le nez et non par la bouche. L’une des raisons est la régulation de la température, de l’humidité et de la vitesse. Purification de l’air. L’absorption du prana, la ventilation et hygiène des sinus frontaux, moins perte d’eau. Les deux voies nasales sont plus ouvertes. La bouche doit rester fermée.

Sortie de l’air des poumons par le nez
L’air sort grâce à l’ascension du diaphragme. La pression est plus forte à l’intérieur qu’à l’extérieur. Pendant l’expiration l’air sort des poumons avec une pression et une température supérieures à celles de l’extérieur formant des volutes de vapeur.


Noyau ou centre de l’expansion de l’air
Quand l’air pénétré arrive au niveau de la tranchée, il se répand en deux bronches principales et commence à se produire l’expansion dans les poumons d’une manière plus ou moins concentrique – l’aire initiale où commence l’expansion des poumons est situé à la hauteur des Côtes 5 et 5, au-dessous de de la bifurcation des bronches principales, c’est-à-dire à hauteur du cœur et au-dessus e « glandule thymus »
Dans l’image animée, on constate le moment d’expansion de l’air dans les poumons, juste dans l’aire décrite ci-dessus.
L’expansion est concentrique et l’air commence à occuper l’espace dans le tout le parenquime pour en même temps. Grâce à l’image animée principalement descend des bronches. La vitesse du flux de l’ai et la diffusion de l’air est beaucoup plus rapide, emplissant les poumons d’une manière plus homogène.
Les centres énergétiques Hara/Dan Dien y Ming Men
Hara, centre vitale de l’être humain. Situé à 4 centimètres en dessous du nombril à l’intérieur de la cavité en du nombril à l’intérieur de la cavité en bas du ventre lors d’une inspiration complète et correcte. L’activation et l’équilibre de l’énergie Hara est plus grande et ce grâce à une grande descente du diaphragme par sa partie extérieure
El Ming Men se situe entre les vertèbres lombaires.
Si en réalisant des inspirations libres de « blocages physiques, les muscles de bas-ventre obtiennent un important est bien tonifié, (acquiert) est hautement tonifié (une grande tonification « et le ventre reste plat » non « ventre gonflée) les viscères de l’abdomen tendent à se déplacent vers la zone lombaire grâce au grand vide créé par la décente l’hémi-diaphragme postérieur.
Le sens le plus profond du Hara c’est arriver à réaliser une grande plénitude physique et spirituelle.


Logo de la psychothérapie respiratoire et sa signification
Pour mieux comprendre l’exposé sur la biomécanique respiratoire sur le dessin.

Fondamentalement, la distribution de l’arbre branchial se fait de haut en bas.
L’air qui entre par les narines est conduit vers le rhino-pharynx, l’oropharynx et la trachée ; depuis la trachée l’air se bifurque dans les deux bronches principales, continue par les bronches secondaires jusqu’à arriver aux poches alvéolaires où l’oxygène est absorbé dans les sept-cent millions d’alvéoles.
L’arbre branchial à un système naturel, fonctionnel et esthétique, l’air étant un gaz, il tend vers le haut, et le sang, par gravité, tend vers le bas, il est donc logique que l’arbre branchial dispose d’un schéma principalement du haut vers le bas.
Quand une personne est en position verticale, l’air dirigé vers l’arbre respiratoire est principalement descendant, même si une petite portion totale des bronches est ascendante.
RELATION ENTRE VENTILATION, PERFUSION ET ZONES DE WEST,
On considère les 3 types de systèmes respiratoires : lombaire, intercostale et costoclaviculaire.
Ils obéissent à la loi de gravité, il y a une plus importante perfusion du sang dans les régions inférieures des poumons que dans les supérieures.
La ventilation est le processus de mobiliser l’air de l’atmosphère avec pour objectif d’échanger des gaz et pour but d’oxygéner l’organisme. Sous un point de vue physiologique nous ne pouvons seulement considérer la ventilation, mais aussi le but final de la ventilation, l’oxygénation du sang.
La perfusion est l’apport de flux sanguins dont dispose le poumon pour mobiliser l’air depuis nos poumons vers nos tissus, en les oxygénant.


L’échange de gaz se produit, principalement, dans le tier inférieur des poumons et dans le tiers du milieu (vers les zones de West). Dans le tiers supérieur il y a peu de perfusion exceptée lorsque le corps est en position horizontale sur le ventre ou sur le dos.
Les poumons possèdent 3 zones: inférieure, moyenne et supérieure (sommet ou pointe pulmonaire). Lorsqu’il s’agit de la perfusion, on dit de la zone supérieure zone morte, du fait de la gravité. Le sang se dépose plus dans les bases pulmonaires que dans les sommets des poumons.
Le tiers inférieur des poumons est en permanence perfusé il y a toujours du sang, tant en systole qu’en diastole.
Le tiers moyen est perfusé seulement pendant la systole cardiaque, mais pas pendant la diastole.
Le tiers supérieur ne reçoit pas la perfusion, c’est pourquoi on l’appelle « zone morte ».
Il faut considérer l’importance d’une correcte mécanique respiratoire qui mène l’air aux bases des poumons, dû au fait qu’il y a perfusion dans tout le chicle cardiaque tant en systole qu’en diastole, l’oxygénation du corps sera plus importante.
Lorsqu’il y a une importante perfusion
Dans le tiers des poumons, il faut considérer l’importance d’une mécanique ventilatoire correcte qui mène suffisamment d’air aux bases pulmonaires étant donné que la perfusion se donne dans tout le cycle cardiaque en systole comme en diastole.
Quand à la perfusion, des trois types respiratoire, l’abdominale est la meilleure puisque c’est dans la zone inférieure des poumons que se produit une perfusion de sang plus importante, donc plus de capacité d’absorption de l’oxygène pour être transportée par les hématies dans le flux sanguin au cœur pomper du sang oxygéné à tout le corps.
Pour autant, c’est la respiration complète qui peut apporter une oxygénation plus importante à l’organisme puisque non seulement il y a les bénéfices de la respiration abdominale quant à la perfusion, mais aussi on inclut l’absorption d’oxygène dans la zone moyenne (durant la systole).
En conclusion la respiration complète apporte une meilleure oxygénation à l’organisme.

En position latérale, la perfusion est donnée dans la moitié inférieure du tronc.


LES BENEFICES DE LA RESPIRATION COMPLETE OU PROFONDE.
Avantages de la respiration complète quand a l’oxygénation du sang et la mécanique ventilatoire.
La respiration complète est la plus avantageuse parce que, en plus de la zone inférieure de poumons, la zone moyenne est aussi impliquée dans la perfusion du sang (voir plus haut).
La zone supérieure des poumons est la plus problématique, à la longue, il peut se produire une hypoxie quand la respiration n’est pas complète, c’est à dire, quand le sang ne s’étend pas aussi à la zone supérieure des poumons. Malgré le fait qu’il n’y ait pas de perfusion dans la zone supérieure des poumons en position bipède, le fait que cette zone s’étende mieux, donne beaucoup de bénéfices, par exemple, meilleur fonctionnement des poches alvéolaires.
La zone moyenne est celle qui bénéficie le plus d’une respiration complète quant à la perfusion d’une respiration complète. En respiration complète, l’extension de la zone moyenne est plus importante qu’en respiration abdominale, pour autant, on ajoute plus d’oxygène dans le corps.
La zone inférieure présente plus d’avantages d’oxygénation de l’organisme du fait que la perfusion de sang durant tout le cycle cardiaque, systole et diastole.
En respiration complète on donne plus de relaxation psychophysique.
La respiration complète, à la descente du diaphragme sans blocage psychophysique et a l’extension en liberté du tronc, il y aura plus de capacité d’activer les deux ganglions principaux de la rame du système parasympathique qui se trouvent dans la poitrine.
La respiration complète est le mode naturel avec lequel nous venons au monde, il se fait libre parce qu’il n’est pas restreint par des blocages physiques qui mettent en difficulté la mécanique respiratoire. Ce sont les conflits psycho-émotionnels qui bloqueront la libre mécanique ventilatoire. La respiration quotidienne est abdominale, la zone moyenne du tronc et des poumons à un mouvement restreint, et la zone supérieure costo-vasculaire des poumons est pratiquement collapsée en son mouvement et ça peut apporter des problèmes de santé.
La respiration complète présente moins d’effort musculaire que les deux autres types prédominants de respiration, abdominale et costo-vasculaire.
La respiration nommée costo-vasculaire est celle qui a le plus d’effort respiratoire et qui peut apporter le plus de problèmes de santé.


La respiration complète et la mécanique respiratoire
L’effort respiratoire doit s’orienter vers la base inférieure postérieure des poumons, vu que si l’air se déplace à la partie supérieure, (comme dans une respiration de type costo-vasculaire), il ne se produira assez d’échange de gaz, pour autant le sang sera moins oxygéné. Les personnes avec une respiration costovasculaire, peuvent avoir un problème d’extrémités froides, par manque d’oxygénation dans le sang étant donné que dans la région supérieure des poumons il y a à peine perfusion en position verticale et d’un autre côté il y a peu d’air dans la région inférieure des poumons. D’un autre côté il faut considérer la fonction du diaphragme comme deuxième cœur, par sa capacité hémodynamique, c’est sa capacité à bouger le sang.
La position du diaphragme est en état de la relaxation avant l’inhalation (position « en coupole »). Pour que l’air entre de l’extérieur, le muscle du diaphragme doit descendre ou se contracter et au même temps qu’il descend, s’expand et élargit son périmètre. Cette action comprime la masse viscérale de l’abdomen, en facilitant le retour du sang veineux au corps.
L’importance d’une mécanique respiratoire correcte, naturelle et libre réside dans l’air qui entre dans les poumons qui doit être dirigé en diagonale vers la zone limbaire. Comme cité plus haut, l’air entre dans les poumons grâce au vide de pression qui se produit à la descente du diaphragme, spécialement par sa région postérieure et diriger l’air vers la zone limbaire pour installer l’habitude naturelle, libre et correcte de la mécanique ventilatoire. Il est conseillé de faire des temps de respiration volontaire, et aussi, involontaires.
Tout le tronc s’étendra pendant l’inhalation, la zone inférieure, moyenne et supérieure des poumons. Il y aura plus d’absorption d’oxygène dans la zone inférieure, à laquelle on ajoute la zone moyenne.
De cette façon, l’échange des gaz sera plus bénéfique.